Samedi 18 octobre au Musée ARCHEOLOGIQUE aura lieu à 14h30 une conférence suivie d'une dégustation culinaire à l'antique ! inédite;

A 14h30 s'ouvrira la conférence dédiée à "ARCHEOLOGIE et LITTERATURE au XIX ème siècle". Au Musée Archéologique.

Claude AZIZA vérifiera avec vous que le roman archéologique est archéo-compatible.

Le roman historique est-il archéocompatible ?

        Le roman historique et l’archéologie sont nés pour ainsi dire en même temps. Chacun d’eux plonge ses racines dans l’Histoire mais le premier fait partie des Belles Lettres alors que la seconde entre dans le champ des Sciences humaines. Pourtant, tout au long du XIXème siècle, se tissent d’invisibles liens entre les découvertes archéologiques et les productions fictionnelles à sujet antique. L’Egypte, la Grèce, Rome, l’Afrique inspirent les romanciers qui marchent sur les pas des archéologues. Thèbes, Cnossos, Troie, Pompéi, Rome, Carthage,  Jérusalem, autant  de  noms qui suscitent un imaginaire dont la poésie masque l’érudition.

       Gautier et l’Egypte ou Pompéi, Dumas et Rome, Flaubert et Carthage, Mérimée et la Grèce, chacun, à sa façon, a rendu hommage aux découvertes archéologiques. Tout autant que Bulwer-Lytton pour Pompéi, Wiseman et Sienkiewicz pour Rome, Wallace pour Jérusalem, Kazantzaki pour Cnossos, voire  Rider Haggard pour l’Afrique.

 c.1000 signes

Claude Aziza,

Université de la Sorbonne Nouvelle, Historien de l’Antiquité fantasmatique.

Claude parlant en latin pour rendre hommage à Philippe Delaby.

Ensuite aura lieu une de ces dégustations dont Carpefeuch a désormais le secret, en essayant toujours d'innover : de l'inédit avec de l'ancien, oui, c'est possible ! Comme à Vaison la Romaine dernièrement, pour l'hommage à Philippe Delaby !

(recettes et photos suivront ! mais voici déjà le menu, avec les références des recettes. Voici ici des images du mois de septembre à Vaison)

Notre GUSTATIO sera sous le signe de la couleur ORANGE ! : La première recette s'appelle GUSTUM DE PRAECOQUIIS, et peut se faire avec des abricots ou des pêches à chair dure.C'est la recette 178 chez APICIUS, De Re Coquinaria.

la seconde , avec des potirons, est tout à fait de saison, elle s'appelle CUCURBITAS MORE ALEXANDRINO. c'est la recette 75 ;

LA PRIMA MENSA ou plat de résistance vous laissera le choix entre poisson et viande :

recette 144 (17) PATELLAM TIROTARICAM EX QUOUMQUE SALSO VOLVERIS , soit de la patella - le mot a donné "paella" - de fromage et stockfish. Quant à nous nous oublierons de mettre des cervelles, les abats, ingrédient très répandu pourtant chez les romains et garderons oeufs durs, poisson blanc, fromage.

recette 365, HAEDUM sive AGNUM (chevreau ou agneau) PARTICUM (à la Parthe), un des nombreux exemples dans le livre d'Apicius de ce que le métissage existait aussi à Rome dans la cuisine.Comme on importe les dieux, on aime à s'approprier les recettes es autres, amis ou peuples rencontrés.

Pour le dessert ou SECUNDA MENSA :soit des DULCIA ALITER (autres douceurs) : c'est de la bouillie de farine frite et endutie à chaud de miel.

Second dessert, une TIROPATINA -ou omelette) de BACCHUS : je donne déjà la primeur de ce plat pour Bernie qui en demande la recette 302 .

Dans une casserole, versez 50 cl de vin blanc moelleux , y mêler une demi-cuillérée de cannelle. Porter à ébullition puis faire cuire dix minutes à feu doux; Verser ce mélange dans un saladier et ajouter 150 g de miel et  un peu de poivre.

Battez six oeufs auxquels vosu ajjouterez le mélange précédent et metteez à cuire au four dansun moule à cake au bain- marie (dans le plat du four rempli d'eau chaude, posez le moule à cake pour une cuisson douce : 30 minutes à 220 °.

Bientôt les photos avec les recettes précises !