Sur l'étang de THAU,les romains avaient établi des thermes réputés, près d'un bois les Aquœ Belilucanae , les eaux du Belilucum devenu Balaruc. ...Aujourd'hui, comme hier, on continue de prendre les eaux,mais aujourdh'ui, depuis l'été 2011, un jardin romain a revu le jour, recomposant en 400 espèces cultivées -et à long terme 1200- et 7 cellules, ce que fut la flore méditerranéenne antique.
Grâce à l'archéobotanique , une de ces nouvelles ramifications scientifiques dont l'archéologie s'enrichit.(dans l'article
suivant vous entendrez parler d'autres ramifications de l'archéologie)
Je ne veux pas ici vous lasser avec trop de détails tehchniques botaniques que, du reste je ne maîtrise pas, mon propos est juste de vous donner envie d'aller vous aussi arpenter les chemins de vaste domaine.
Jardin nourricer, Bois sacré, Jardin de Disocoride, Clos des Apicius, Jardin de Vénus, Jardin du topiarius, Jardin des plantes
substances. il y en avait presque trop pour une seule fois.
Nous avons commencé par le jardin nourricier, et j'avoue que c'est celui-là qui m'a le plus intéressée. Suivant le petit chemine bordé de plantes appelé GESTATIO, nous avons pu admirer des cépages rustiques , et toujours dans le souvenir de notre visite à Marseille qui nous révéla l'importance du VINUM qui justifia la richesse de nos cités de la Narbonnaise, nous avons observé cette LIANE qu'est la VITIS, la vigne. Vignes plantées, vignes sauvages , ou LAMBRUSQUES, vignes mariées à d'autres plantations comme l'olivier, avec qui elles font ménage utile, vignes accrochée à une palissade, qui devient toit de verdure.
Pistachier lentisque, qui donne la gomme de Chios, rue, laser, je peux voir toutes ces plantes récurrentes dans le recueil de recettes d'Apicius.
Arbres fruitiers, avec ces citroniers. Poires, figues, azerolles, ou légumes en tout genre, comme les courges, les artichauds,et toutes ces plants que l'on consomme pour parfumer vin, plats, en prenant racines -réglisse- ou feuilles douces comme la guimauve.
Nous nous sommes régalées de ce parcours entre BOIS SACRE, le LUCUS, où plane la main de la déesse JUNON alias HERA, feuille du platane, où rampent le muguet, es pervenches, où poussent les orchidées. Cela, c'est le bois sauvage auquel il faut opposer le bois domestiqué, le NEMUS. Le LUCUS est LOCUS AMOENIUS qui invite au repos et à la médiatation.
Dans le NEMUS, ou jardin boisé, on trouve, les chênes , les pins d'Alep, ou , apolliniens, les lauriers, lauriers fleurs,
lauriers sauce où la nymphe Daphné continuer de sussurer...; les CYPRES dont la colonne a toujours protégé les lieux que l'on eut abriter du vent. Un de nos adhérents évoque l La tradition
provençale et son code : un cyprès, passe ton chemin; deux cyprès, sois le bienvenu, et 3 annnonce que l'on aura
la gîte et le couvert.
Le jardin a aussi à voir avec les rites funéraires, lieu de passage, il assure le lien entre défunts e
t vivants : 3 nécropoles à Balaruc jouxtent le jardin à l'est.
Dans le jardin de Dioscoride, la médecine a sa place : regroupées autour de l'eau,ou dans l'eau,les plantes
médicinales
se conservent bien.
Giovanna m' a patiemment recueillli des graines pour tenter de retrouver la RUE FETIDE dont les feuilles froissées ont des vertus de contrepoison et de médiament contre les difficultés respiratoires. il ne fallait pas la manipuler au hasard, elle pouvait aussi déclencher des inflammations.
le CLOS DES APICIUS présente des plantes potagères, aromatiques et condimentaires. Absinthe, ail, carottes.....
Plantes odroféreantes et cosmétiques, bien sûr au JARDIN DE VENUS ! Roses, Myrte et Cardère.
vite, vite, un dernier petit tour, nous sommes un peu fatigués, au JARDIN du TOPIARIUS, jardin ornemental, et au JARDIN DES PLANTES SUBSTANCES, où les colorants ou les fibres pour les textiles sont montrés : LIN, CHANVRE, ORTIE, filés, tissés, cousus, pour des vêtements très BIO !
Bon, c'est pas poru dire, mais tout cela nous a donné faim, alors c'est la FIn dde l'article, avec le GOÛTER .....
Car, ici, le couvert promis est tenu....VALETE !