MAS DES TOURELLES SECONDE EDITION SOUS PRESSOIR

Hier dimanche 12 septembre 2010, nous avons conduit un petit détachement des troupes carpefeuchiennes au Mas des Tourelles à Beaucaire : nous étions moins nombreux pour cette sortie que beaucoup d'adhérents avaient réalisée en 2009, mais ravis d'emmener des petits nouveaux à cette fête du vin romain.

La carte mémoire de mon appareil photo ayant fait des siennes, je n'ai gardé que quelques clichés, pas assez pour faire écho à l'atmosphère festive de la journée. J'y ajouterai donc plus tard les clichés que Pierrette m'adressera.

puisque la voilà à l'action ! (pardon, la photo est floue !)

Toute la famille DURAND est fidèle au poste, les petits et grands mêlés pour fouler le raisin et cette année le timonier est  un fils de Gilles Durand, ses explications ne manquent pas de nous instruire sur le processus :

grappes foulées au pied, pressoir en action avec une poutre de 2 tonnes et demie qui , avec une pression graduelle en fonction des poids rajoutés dans la cage, et grâce à la poussée exercée par des homme vigoureux sur le levier, réussit à exprimer le jus qui jaillit dans une cuve.

Le spectacle est impressionnant.

D'un côté les piles pour pressurer la cage

et de l'autre la manutention du levier pour actionner la poutre et la faire descendre pour appuyer sur la cage.

Restera , Cécile, à goûter les vins que ce viticulteur féru d'archéologie expérimentale a reconstitués, tantôt en suivant les recettes de Caton -pour le Turriculae, vin blanc dans lequel la goutte d'eau de mer , pour la conservation, laisse un goût étrange-  ou Collumelle , ou encore Pline.....

Nous nous rendons alors dans la cour où les aromes particuliers du vin nous étonnent : dans le Mulsum, l'arome du coing se fait sentir dans ce vin miellé.

En effet, pour la conservation du vin, les romains avaient l'habitude d'y mêler divers aromates comme le coing , ci-dessus disposé, ou le fénugrec.

Nous avons vu de ces fameuses amphores gauloises de type IV . Puis fait un petit tour au jardin éclatant dans cette lumière estivale qui faisait channer toutes les couleurs, y compris celles de  la vigne palissée. VALETE !