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  • : Cette association partie du collège Feuchères à Nîmes s'ouvre à TOUS ceux qui s'intéressent à la couleur romaine dans notre région. Nous organisons des rencontres, visites, conférences, ateliers autour de la romanité, et au nom de la convivialité antique et de son fameux "Carpe diem ! "
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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 15:00

Samedi, une fois n'est pas coutume, nous nous sommes retrouvés sur les confortables fauteuils de la salle 4 ! du cinéma LE FORUM-EN-VILLE, pour voir SENSO

04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?
04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?

Tout d'abord comme c'est la coutume désormais, Claude Aziza présente le film, explique l'auteur et extirpe de sa filmo les étapes les plus importantes.

04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?

Visconti : un monument bien sûr, mais quelqu'un de trop vite classé dans les néo réalistes.

Certes, Senso, tout comme Le Guépard, un film qu'il faudrait voir en même temps, évoque ce passé cher à l'Italie naissante, celle des CARBONARI, qui, avec Garibaldi, mais aussi Verdi (dont le nom sert doublement de mot de ralliement aux partisans de l'Italie réunifiée et indépendante qui lutte contre la domination autrichienne, puisque Verdi a prôné le combat, appuyé dans son œuvre les luttes patriotes, mais aussi prêté les lettres de ce patronyme comme acrostiche de Viva Vittorio Emanuele Re DItalia (Vive Victor-Emmanuel Roi D’Italie).).

Senso (1954) aussi se voit comme un film de l'après-guerre où la censure fasciste perdure et impose des coupes dans le film, le rendant parfois incohérent : il ne faut pas par exemple que l'on parle trop de cette défaite inexplicable à CUSTOZZA que les républicains ont essuyée pour avoir refusé l'aide de GARIBALDI justement, donnant alors la victoire à des Autrichiens tout surpris de l'emporter.

Visconti, avec Senso, adapte une nouvelle de Camille BOITO (nouvelle parue chez Actes Sud), dont nous apprenons grâce à Claude qu'il fut le frère de Arrigo Boito, le librettiste de certains opéras de Verdi. : dans cette histoire de 67 pages, la Comtesse Livia rédige après coup son carnet, se remémorant cette passion qui 16 ans auparavant l'a perdue, marquée, pour un être déclassé. Visconti ancre cette histoire très stendhalienne dans u contexte historico-politique encore plus stendhalien. La comtesse Livia, alias Alida Valli, est aussi celle qui trahit sa juste cause italienne par amour pour un gigolo autrichien dont elle se vengera finalement, mais trop tard lorsqu'elle aura perdu toute estime d'elle-même et du monde.

Le film commence avec l'éclat de la FENICE, l'opéra de Verdi à Venise, et se termine sans éclat, dans le gris des désillusions.

Une fresque historique, mais aussi la conscience aiguë d'un monde qui finit, voilà ce que filme Visconti, voilà ce qu'il filme aussi dans le Guépard.

04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?

Nous avons tant aimé ...... ce film dont la version nouvelle nous propose une image parfaite.

Nous avons tant aimé ce Visconti qui nous place dans les pas de Stendhal....avec une héroïne qui, pour ma part, m'a rappelé, toutes proportions gardées, car l'histoire n'est pas du tout la me^me, Vanina de VANINA VANINI.

04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?
04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?
04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?

Nous attendons maintenant le 31 mai pour voir Riz Amer.

Et puis, ne vous laissez pas surprendre par la nouveauté : le vendredi 19 mai soirée WESTERN avec un classique du genre. (ce projet vient juste de naître !)

04 04 : quatrième séance à CINECITTA ?
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